La thématique de la 18e édition est « Le grand XXe d’Apollinaire à Bonnefoy – cent ans de poésie ».
Les participants à cet événement peuvent s’emparer de ce thème pour mettre en oeuvre des actions spécifiques parmi lesquelles :

À chacun son poète !

Il s’agit de réaliser une vidéo participative dans la cour, le hall de l’établissement, en invitant les élèves, enseignants, personnels, à parler des poètes du XXe siècle qui les ont particulièrement marqués.

Mon école / ma classe… pour un poète

Les établissements portant le nom d’un poète du XXe siècle sont invités à travailler autour de cet auteur, en réalisant par exemple une exposition, une lecture, un reportage vidéo ou papier… Les autres établissements peuvent, eux, se « rebaptiser » pendant la quinzaine de mars. Les classes engagées dans l’organisation du Printemps des Poètes peuvent se donner le nom d’un auteur du XXe siècle et développer des initiatives autour de son œuvre.

Kermesse poétique

Une journée spéciale est organisée par les enseignants/professeurs avec des jeux et des épreuves inspirés des kermesses anciennes : « pêche miraculeuse aux poèmes » ; chamboule-tout (faire tomber les boîtes dans l’ordre pour recréer un poème à partir de vers) ; ateliers de maquillage (les enfants sont grimés en animaux pendant qu’un poème sur ce thème leur est dit (Chantefables de Desnos, Bestiaire d’Apollinaire)), lâcher de ballons-poèmes, etc.

Géo-poétique, sur le modèle du label « Ville en Poésie »

Redécouvrir sa ville, sa région, par le biais des poètes qui y ont vécu, écrit, voyagé, etc.Les élèves peuvent ainsi organiser un parcours touristique ponctué d’anecdotes et de lectures de poèmes, puis une exposition dans l’école, à la mairie, l’Office du tourisme, etc.

Raconte-moi ton XXe siècle… en poésie

Aller à la rencontre des personnes âgées (EHPAD, grands-parents…) pour recueillir leurs souvenirs de classe, les poèmes qu’ils y ont appris. Travailler ensemble pour les réapprendre, les dire devant la famille, les amis, les pensionnaires…

PhotoPoème #3

cette action consiste à réaliser une photographie en écho à un poème contemporain.

« On n’est pas sérieux quand on a 17 ans »

Les lycéens sont invités à voter pour « leur » poème, parmi un corpus d’une dizaine de textes.
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Le printemps des poètes à Ajaccio
A l’occasion du Printemps des Poètes, la Ville d’Ajaccio invite le public à célébrer la poésie, les 16 et 19 mars 2016 à la Bibliothèque Patrimoniale.

Des poètes corses, « inventeurs de formes expressives », seront présents pour des lectures, récitals et présentations d’ouvrages.

« Cela ne fait pas de doute : on peut affirmer aujourd’hui, avec le recul nécessaire, que le XXe siècle fut pour notre pays et la Francophonie un siècle de poésie majeure. Après la déflagration dadaïste et surréaliste, qui a permis une invention formelle sans précédent et refondé l’enjeu existentiel et subversif de la poésie, jamais peut-être un temps n’a produit autant d’œuvres considérables par leur portée et leur singularité… »
Jean-Pierre Siméon, directeur artistique du Printemps des Poètes


Au programme à la Bibliothèque Patrimoniale

-Samedi 19 mars 2016 à 16h30

Rencontre autour du livre d’artiste « Fugue », paru aux éditions L’Atelier des Grames, poème inédit d’Antoine Graziani, accompagné d’aquarelles originales de Bernard Filippi tirés à 18 exemplaires, numérotés, signés par le poète et l’artiste.
Cette rencontre sera animée par Marie Ferranti, romancière et essayiste. Marie Ferranti a déjà publié dix ouvrages aux éditions Gallimard. Elle a reçu le Grand prix du roman de l’Académie Française pour « La Princesse de Mantoue » (2002). Son dernier livre « Les maîtres de chant » invite à découvrir l’imaginaire corse à travers le chant polyphonique de l’île qui demeure pour elle une présence inspiratrice.

Antoine Graziani,
écrivain, poète et vidéaste corse a publié de nombreux livres de poèmes composés de suites ininterrompues : Rubrica, Saint-Jean Baptiste, Coïncidences, Translation, Heure…
Il a publié dans les revues Clivages, Po&sie, Java, Le Nouveau Recueil, L’Étrangère, Rehauts, La Canopée, Fusées…
Il a également écrit de nombreuses préfaces et articles critiques sur des plasticiens : Claude Viallat, Guy Le Meaux, Albert Ràfols-Casamada, Anna Mark, Jean-Paul Marcheschi, Jean-Paul Pancrazi, Bernard Filippi, Guy Le Meaux, Thierry Le Saëc…, avec lesquels il a aussi réalisé des livres d’artiste.

Bernard Filippi
artiste peintre et lithographe vit et travaille à Ajaccio.
Après des études en arts plastiques à l’université de Paris I, il obtient un diplôme d’études approfondies en science de l’information et de la communication. Il enseigne par la suite à l’université de Paris VIII. Depuis 2005, il est conseiller pour les arts plastiques à la CTC.
« Dans la peinture de Bernard Filippi, l’influence de Matisse demeure évidente mais Matisse vu par les expressionnistes américains, De Kooning certainement mais plus les Cy Towbly des dernières périodes avec la persistance des motifs floraux, l’importance du geste et une peinture qui est tout autant écriture. »C. Sbraggia in Corsica Magazine

-Samedi 19 mars à 18h00

Une conférence animée par Paulu Desanti autour de son ouvrage « Trois poètes irrédentistes Marcu Angeli, Petru Giovacchini, Anton Francescu Filippini », paru aux éditions Albiana.
Une analyse littéraire approfondie qui questionne les relations qu’entretiennent littérature et idéologie.
L’Entre-deux-guerres a été marqué en Corse par une grande effervescence politique et culturelle. Délaissant tout autant les revendications corsistes que les positionnements loyalistes envers la France, plusieurs intellectuels prirent le parti de l’irrédentisme prôné par l’Italie fasciste. Petru Giovacchini, Marcu Angeli et Anion Francescu Filippini, les trois poètes corses étudiés dans cet ouvrage, furent sans doute les plus emblématiques d’entre eux. Cela explique que, dans l’après-guerre, alors qu’ils furent pour certains condamnés et bannis, leur oeuvre ait aussi été frappée d’ostracisme. Sans jamais céder à la tentation d’une réhabilitation politique, la présente étude entend faire le point sur les rapports entre littérature et idéologie, source constante d’interrogation […]
Originaire de Pitretu è Bicchisgià, Paulu Desanti est agrégé de lettres et enseignant en langue et culture corse. Il est aussi romancier, nouvelliste et dramaturge. Ce travail sur les poètes irrédentistes est tiré d’une thèse de doctorat soutenue à l’université de Corse.

Liens utiles
Le printemps des poètes – site officiel

Le printemps des poètes – l’agenda de l’éducation

Le printemps des poètes – Eduscol

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