Sans entrer dans la querelle de l’Âme des bêtes, ni même dans les problématiques de Gassendi ou de Bernier que La Fontaine put mobiliser à sa manière contre Descartes, il importe de mesurer à quel point l’animal dans les fables n’est pas un simple code allégorique lié au genre, au service d’une rhétorique de l’analogie. Il participe d’un modèle cognitif et anthropologique au sens le plus large : la fable, plus que tout autre genre, compose, en sa poétique et en sa pragmatique (comment agit-elle sur nous ? par quels effets ?) avec la part d’animalité qui est en l’homme.
Pour en savoir plus : site Odysseum