Dans L’avenir des langues, Pierre Judet de La Combe et Heinz Wisman soulignent « les divisions qu’ont introduites en France les cursus scolaires […], avec notamment la séparation catastrophiques des Sciences et des Lettres ». En montrant les liens que peuvent entretenir dans l’ Antiquité la science et la littérature, nous pouvons ainsi contribuer à penser ensemble Sciences et Lettres.
Inscrire au programme de Terminale une réflexion sur les sciences de l’Antiquité, c’est avant tout s’interroger sur l’origine de nos connaissances. La science moderne s’est bâtie sur les théories antiques qu’elle a confirmées ou infirmées. Aristote a été pendant des générations une référence en la matière. Que dire de Démocrite et de sa théorie des atomes, relayée par Epicure et ses successeurs ? Et aujourd’hui encore nos médecins doivent prêter le serment d’Hippocrate.
La présente étude, au carrefour des enjeux didactiques et philosophiques permettra de s’interroger sur les connaissances que nous devons à l’Antiquité et la manière dont elles étaient transmises.
Aujourd’hui, nous avons à notre disposition, dans les bibliothèques et sur internet, des ressources innombrables et variées, répertoriant la somme des connaissances de l’Humanité. Dans l’Antiquité, l’enseignement scientifique passait par un enseignement oral, mais aussi écrit, moins largement diffusé. Comment et dans quelle mesure les auteurs étaient-ils à même de diffuser des notions parfois complexes ?

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Consultez le site Éduscol pour en savoir plus sur :

  • Fondements – Liens entre LCA et disciplines scientifiques,
  • la poésie didactique,
  • médecine ancienne, médecine moderne, une continuité ?
  • le corps et la médecine,
  • le sanctuaire d’Asclépios : guérir par le rêve,
  • le Nil dans le roman grec, realia ou topos ?

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