De l’esthétique des mathématiques
L’idée que l’on se fait le plus souvent des mathématiques est celle d’une science de la rigueur, froide, définissant des vérités absolues sans aucune émotion. Presque inhumaine. Cette idée est évidemment fausse. Tout comme pour la musique, la peinture, on peut trouver dans les mathématiques l’émotion du beau.
L’étude menée en 2014 par le professeur Semir Zeki (neurobiologiste) à l’aide de l’imagerie (IRMf) le montre. On pourra observer chez un mathématicien exposé à une esthétique mathématique que les réactions au niveau du cerveau se situent dans la même zone que pour des œuvres artistiques, visuelles ou musicales. L’identité d’Euler faisait partie du test.
En 1988, David Wells dans « The mathematical Intelligencer » organisait un vote sur le plus beau théorème de tous les temps, et c’est l’identité d’Euler qui fut plébiscitée.
Il est vrai, un petit effort sera nécessaire comme souvent, la quintessence du beau ne se révèle que rarement sans cela, elle est la récompense des curieux.
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